Différence entre le coefficient 138M et le coefficient 150M en transport routier : voici une question essentielle pour tous les salariés et conducteurs du secteur routier souhaitant comprendre leur classification et leur évolution professionnelle. Dans le domaine du transport, la grille des coefficients occupe une place centrale, puisqu’elle détermine non seulement les salaires mais aussi les missions, responsabilités et perspectives d’évolution. Savoir faire la différence entre le coefficient 138M et le coefficient 150M en transport routier permet de mieux appréhender ses droits, ses conditions de travail et les démarches à engager pour progresser dans ce secteur dynamique.
Dans ce guide, nous allons expliquer en détail la différence entre le coefficient 138M et le coefficient 150M en transport routier, en abordant leur définition, leur positionnement dans la grille salariale, les missions associées, les écarts de rémunération, les conditions d’évolution et les textes officiels applicables. Que vous soyez conducteur débutant, salarié expérimenté ou employeur, ce dossier vous apportera toutes les informations nécessaires pour comprendre les enjeux et les implications de ces coefficients dans le secteur du transport routier.
Définition et classification des coefficients 138M et 150M dans le transport routier
Les grands principes de la classification des coefficients en transport routier
Dans le secteur du transport routier, la notion de coefficient est essentielle pour déterminer la position d’un salarié dans la convention collective. La classification s’appuie sur des critères précis définis par le texte collectif applicable à la branche. Chaque coefficient correspond à un groupe et à une mission spécifique, en lien avec le niveau de responsabilité, l’expérience et la nature de l’activité exercée. Cette organisation permet d’assurer une équité de traitement et une reconnaissance des compétences dans le cadre du travail routier.
La classification collective distingue plusieurs niveaux, allant des premiers emplois aux fonctions les plus qualifiées. Le coefficient attribué à un salarié reflète ainsi la nature de sa mission et son intégration dans le groupe de travail auquel il appartient. Dans le transport routier, la convention collective précise le positionnement des coefficients 138M et 150M, qui concernent principalement les conducteurs débutants ou occupant des missions de base. Cette classification est un repère fondamental pour l’évolution de carrière et la reconnaissance des activités professionnelles.
Tableau comparatif des différences entre le coefficient 138M et le coefficient 150M en transport routier
Critères principaux pour différencier les coefficients en transport routier
Pour bien comprendre la différence entre le coefficient 138M et le coefficient 150M en transport routier, il est important de comparer les critères principaux fixés par la grille collective. Le coefficient détermine la nature de la mission, le niveau de responsabilité, la rémunération minimum et l’activité exercée. Les écarts entre ces deux coefficients concernent notamment le niveau de responsabilité du conducteur, la nature de la mission confiée, la rémunération et la grille d’évolution professionnelle dans le transport routier.
- Niveau de responsabilité dans l’activité
- Type de missions confiées au conducteur
- Position dans la grille salariale
- Rémunération minimum garantie par la convention collective
- Évolution possible vers des postes à responsabilités accrues
| Critères | Coefficient 138M | Coefficient 150M |
|---|---|---|
| Mission principale | Conducteur débutant | Conducteur confirmé |
| Responsabilité | Faible | Modérée |
| Grille collective | Premier niveau | Niveau supérieur |
| Rémunération minimum | Base convention | Base supérieure |
| Évolution | Vers 150M | Vers coefficients supérieurs |
La différence entre le coefficient 138M et le coefficient 150M en transport routier se manifeste donc principalement par une progression de la mission, de la responsabilité, et du niveau de salaire. Passer du 138M au 150M traduit une évolution vers des missions plus étendues et une rémunération supérieure, conformément à la grille collective du secteur. Pour approfondir ce sujet, consultez notre guide sur Le taux horaire du transport routier en 2024 : grilles, salaires et conseils.
Positionnement des coefficients 138M et 150M dans la grille salariale du transport routier
Ancienneté et expérience requises pour chaque coefficient
Le positionnement du coefficient 138M et du coefficient 150M dans la grille salariale du transport routier dépend du groupe d’emploi et de l’expérience du personnel. Le coefficient 138M correspond généralement à un premier niveau, attribué aux conducteurs débutant leur carrière dans le transport. À l’inverse, le coefficient 150M est réservé à ceux ayant déjà une certaine expérience ou ayant accompli une mission plus complexe. La grille prend en compte la base de salaire, l’ancienneté et le niveau de mission pour chaque groupe de travail.
L’évolution d’un coefficient à l’autre s’effectue en fonction de l’expérience professionnelle acquise, des formations suivies et des responsabilités confiées au conducteur. Les groupes de la convention collective du transport routier définissent ainsi des paliers de progression, en lien avec la mission et la charge de travail. Cela offre une perspective d’évolution pour le personnel, qui peut viser des coefficients supérieurs en remplissant les critères d’expérience et de mission.
| Coefficient | Expérience requise | Salaire minimum mensuel (base 2024) |
|---|---|---|
| 138M | Débutant / Moins de 6 mois | 1 766 € |
| 150M | 6 mois à 2 ans / Confirmé | 1 834 € |
Le passage du coefficient 138M au coefficient 150M se fait généralement après une période d’expérience de six mois à deux ans dans le transport routier. Cette évolution permet d’accéder à des missions de conduite plus complexes et d’obtenir une rémunération supérieure, conformément à la convention collective.
Missions, responsabilités et conditions de travail pour chaque coefficient en transport routier
Exemples d’activités types pour les coefficients 138M et 150M
Les missions et responsabilités attribuées à chaque coefficient dans le transport routier varient selon le niveau de qualification du conducteur et le type de véhicule utilisé. Le coefficient 138M correspond aux activités de base, tandis que le coefficient 150M implique des missions plus variées et une responsabilité accrue. Les conditions de travail et la charge confiée évoluent également en fonction du poids, du type de véhicule et de l’activité de transport réalisée.
- Coefficient 138M : Conduite de véhicules légers ou poids lourds sous supervision, missions simples de livraison sur des trajets courts, chargement et déchargement limité, activité de préparation du véhicule
- Coefficient 150M : Conduite autonome de véhicules de plus de 3,5 tonnes, gestion de tournées plus longues, responsabilités de planification de mission, contrôle du chargement, relation avec le client, prise en charge de marchandises spécifiques
Au quotidien, un conducteur en coefficient 138M peut être amené à effectuer des missions répétitives, tandis que le coefficient 150M donne accès à des activités plus diversifiées et à une autonomie accrue dans la gestion des missions de transport routier. Le passage d’un coefficient à l’autre s’accompagne donc d’une montée en compétences et d’une reconnaissance de la responsabilité professionnelle. En complément, découvrez Augmentation du salaire dans le transport routier en 2025 : ce qui change.
Différences de salaire, rémunération et évolutions entre les coefficients 138M et 150M
Comment se calcule le salaire selon le coefficient en transport routier
La différence entre le coefficient 138M et le coefficient 150M en transport routier se traduit par des écarts de salaire et de rémunération. Chaque coefficient fixe un taux horaire minimum, déterminé par la convention collective du transport routier, qui s’applique à la base de calcul du salaire mensuel. Le salaire est ensuite complété par divers éléments liés à l’activité et à la mission : heures supplémentaires, indemnités de déplacement, primes, etc.
- Salaire de base selon la grille conventionnelle
- Heures supplémentaires majorées
- Indemnités de repas et de déplacement
- Primes d’ancienneté ou de mission
- Compléments de rémunération liés à l’activité spécifique
Le salaire mensuel d’un conducteur routier au coefficient 138M correspond au minimum conventionnel, proche du SMIC. Au coefficient 150M, la base augmente grâce à l’évolution de la mission et de la grille. Pour comprendre sa fiche de paie, il est important de vérifier que le taux horaire, le nombre d’heures et les primes respectent la convention collective. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter des sites officiels tels que Service-public.fr ou à solliciter les représentants du personnel de votre entreprise.
Évolution professionnelle, textes officiels et cas pratiques liés aux coefficients 138M et 150M
Démarches pour passer du coefficient 138M au coefficient 150M en transport routier
L’évolution du coefficient 138M vers le coefficient 150M dans le transport routier s’effectue selon des démarches précises, encadrées par la convention collective et les accords d’entreprise. Pour justifier cette évolution, il faut généralement cumuler de l’expérience, suivre une formation adaptée ou démontrer des compétences acquises dans le cadre de missions plus complexes. Chaque cas d’évolution doit respecter les textes officiels, qui précisent les critères d’accès à un coefficient supérieur.
- Acquérir l’expérience requise dans le groupe de travail
- Demander une évaluation auprès de l’employeur ou du service RH
- Suivre des formations complémentaires liées à l’activité de transport
- Consulter l’accord collectif ou la convention du secteur
- Faire valider son évolution par écrit et obtenir une fiche de paie actualisée
Les références à la convention collective du transport routier sont accessibles sur des sites officiels tels que Légifrance. En cas de difficulté, il est recommandé de solliciter un représentant du personnel ou de se rapprocher du service juridique de son entreprise. L’évolution professionnelle dans le transport routier est ainsi balisée par des textes clairs, qui garantissent la reconnaissance du parcours et des compétences acquises.
FAQ – Questions fréquentes sur la différence entre le coefficient 138M et le coefficient 150M en transport routier
Quelles sont les principales missions pour un coefficient 138M dans le transport routier ?
Le coefficient 138M correspond à des missions de conduite de base, sur véhicules légers ou poids lourds, avec supervision. Les activités incluent la livraison sur des trajets courts, la préparation du véhicule et des tâches simples liées au transport routier. Vous pourriez également être intéressé par Grille de salaire du transport routier 2024 : montants, classifications et indemnités.
Comment vérifier le bon coefficient sur sa fiche de paie en transport routier ?
Le coefficient est indiqué sur la fiche de paie, généralement dans la rubrique « classification ». Il doit correspondre au poste et à la mission réellement exercés, selon la convention collective du transport routier.
Quelle différence de salaire entre le coefficient 138M et le coefficient 150M ?
Le coefficient 150M offre un salaire minimum supérieur à celui du 138M, en lien avec la grille conventionnelle et le niveau de mission. L’écart s’explique par une évolution de responsabilités et d’expérience.
Quels sont les recours en cas d’erreur de classification dans la convention collective ?
En cas d’erreur, il est possible de demander une régularisation auprès de l’employeur, de saisir les représentants du personnel ou d’engager une procédure auprès du Conseil de prud’hommes en s’appuyant sur les textes officiels. Pour aller plus loin, lisez Panier repas dans le transport routier : droits et horaires 2024.
Où trouver les textes officiels concernant les coefficients en transport routier ?
Les textes officiels sont accessibles sur Légifrance et auprès des syndicats professionnels du secteur routier.
Comment préparer son évolution du coefficient 138M au 150M ?
Pour évoluer, il est conseillé d’acquérir de l’expérience, de suivre des formations adaptées, de réaliser des missions plus complexes et de demander une reclassification à l’employeur, en s’appuyant sur la convention collective du transport routier.
